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Benoit FROMONOT et sa Joelette

 

Trail très agréable mêlant sous-bois et plaine.
Départ depuis le château de Tanlay classé monument historique!
Il y a 3 distances différentes pour satisfaire tout le monde.
Les organisateurs prônent l'inclusion des personnes handicapées ce qui me permet de courir avec mon fils en Joelette!
Je recommande vivement!

Témoignage de Gildas COLLIGNON

 

Quelques lignes, tirées de ma mémoire, et oui, Tanlay est presqu'un lointain souvenir, mais un souvenir mémorable :

Pour ma deuxième participation au trail de Tanlay, j'arrivais sur les lieux de bonne heure et emportais le premier dossard du 42 km, accueilli par des bénévoles souriants se mettant en place devant une file de coureurs impatients qui commençait à s'allonger avant le 1er départ à 8h.

Un peu tôt certes, le corps se réveille doucement, et quelques foulées solitaires dans le parc du château me préparent à l'épreuve redoutée …

Je me rappelle l'an dernier, un parcours exigeant et des flèches retirées égarant les coureurs en tête de course nous faisant faire 3-4 km en plus. Alors attention, soyons vigilant.

Les conditions toutefois sont pour moi idéales, pas de soleil, un peu frais, un risque de pluie et des paysages qui m'enchantent.
Quelques mots d'encouragement des officiels, le briefing et c'est le départ.

Mais, on part l'envers ? On traverse le parc, la route et direction la campagne ; très vite un petit groupe se détache devant, prudent avec une hernie inguinal qui débute je me freine et choisis de courir avec un jeune triathlète local.
Première difficulté le chemin aux chèvres, un single peu pentu mais d'une bonne longueur, nous met vraiment dans l'ambiance et là commence la sélection.

Les sensations sont bonnes jusqu'au 25ème km, 2 heures de courses puis je commence à lâcher mon triathlète ; les difficultés s'enchainent : passage dans les champs, les bois exploités, les pierriers où l'on monte à 4 pattes et les nombreux singles dans les fossés (souvent remplis de feuilles, pierres et autres branchages). Ces parties usent l'organisme et nécessitent de la concentration mentale, dextérité et anticipation pour éviter les chutes : qualités qui s'usent avec l'effort.

Soudain un coureur me rejoint à vive allure, c'est le premier du 25 km … ouf je suis encore 4ème, puis je rattrape un auxerrois fatigué ; Bruno Friquet, compagnon aubois me dépasse il parait bien frais et les montées ne me réussissent pas.

Mais au 38ème après un gel coup de fouet, les sensations reviennent malgré la fatigue, je reconnais le bois et le chemin du château tout proche, on traverse et longe la rivière en se frayant un chemin parmi les coureur du 10 km.

Les encouragements donnent du baume au cœur, la fin est proche.

La grande allée est l'arrivée de ce trail marathon exigeant ou le chrono ne compte pas, tant les difficultés et les petits raidillons cassent les pattes.

Plus de 3h40, peu importe, 3ème c'est bien. J'arrive vidé, les jambes raides, mais heureux d'avoir participé.

Les bénévoles s'activent au ravitaillement, j'en profite, l'ambiance est chaleureuse, l’équipe paraît dévouée, je reste à l'apéritif appréciant le blanc cassis et les nombreux cakes salés, sucrés.

Remise des récompenses, des officiels chaleureux, les coureurs se congratulent. 

Cette course est un régal, le cadre est magnifique avec l'exceptionnel château renaissance, l’organisation bien rodée, le parcours exigeant et sélectif comme il faut, les paysages vallonnés et variés.

C'est sur, ça fait mal, mais qu'est-ce que c'est bon....

Je recommanderai cette course autour de moi, en plus avec 3 parcours elle est accessible à tous.
Et chapeau au balisage et à l'entretien du tracé qui est un travail titanesque.

A bientôt


Témoignage de Thomas PARIS

 

Petit retour sur le trail improvisé de Tanlay...
Après une semaine, la CCC n’est pas totalement absorbée, surtout dans les tendons... mais je me décide finalement la veille à participer au Trail de Tanlay (44km/1400D+), un trail que je connais bien pour l’avoir remporté en 2014 et 2015 mais que je n’ai pas fait depuis 2 ans. Le site de départ et l’organisation sont toujours aussi conviviaux sous la houlette de Patrick Yvon qui se fait un plaisir à concocter des parcours exploitant toutes les ressources trail des environs.
La belle découverte, pour moi, sur ce parcours 2018 est le passage à Molosmes et un tour à l’inverse de ce que Patrick avait l’habitude de proposer. Les chemins sont toujours aussi joueurs, de beaux singles, des raidars qui se cumulent et usent (1400D+ tout de même) font de ce trail un des formats les plus exigeants du Challenge Trail Running 3.
Côté course, je me trouve dans une allure rapide dès le départ (forcément j’étais plutôt rodé à du 8 km/h alors même à 14, t’as l’impression d’être en finale du 800) mais devant 2 gaillards sont bien plus rapides en la personne d’Ambroise (Bonfils) et d’Emmanuel (Lefay). Petit à petit je me rapproche de Manu pour partager une dizaine de km ensemble mais il se blesse malheureusement au 25ème km.
Au même moment, David (Philippon) nous reprend avec une allure solide et parti plus prudemment (une fois n’est pas coutume). Nous faisons une dizaine de km et c’est à son tour de se blesser avec un claquage au mollet. J’arrive donc seul au dernier ravito en seconde position et reprends Ambroise qui a choisi de faire un petit détour malgré un balisage très propre (si je ne me suis pas raté c’est que c’était vraiment très bon ;-)). Mon allure n’est pas fulgurante mais Ambroise est scotché dans les montées, il me lâche à la relance sur le plat. Je lui explique nos péripéties à l’arrière et lui annonce que je porte la poisse sur cette édition alors qu’il prenne garde. Il me laisse donc me sauver dans le dernier kilo ou j’essaie d’allonger tout ce que la souplesse de mes tendons me permet. Au final, une victoire au raccro et certainement pas attendu ce qui fait d’autant plaisir.
Un temps magnifique comme toujours à Tanlay, une belle organisation, un site des plus plaisants pour la pratique du trail en nature... encore un bon we dans l’Yonne !!

Photo Thomas Paris page d'accueil : Claude Blot
Photo à gauche : Les Lézards de Lezinnes


Témoignage de Sabrina Huard

 

Les trails de Tanlay, on les aime pour leur équipe de bénévoles aux petits soins, leurs singles techniques, leurs sous-bois, leur crocodile (oui oui)… Et même si les côtes se montent parfois à la corde, si les passages à gué mouillent les mollets (et même au-dessus) et si les quadris piquent dans les descentes vertigineuses, on ne peut pas s’empêcher d’y retourner, pour 8, 15, 23, 42 kilomètres… voire plus !